Le Guatemala est un petit pays d’Amérique Centrale, prit entre le Pacifique et la mer des Caraïbes. Avec le Mexique en frontière nord et l’Honduras au sud.
C’est un pays de culture Maya, créant une atmosphère vibrante que l’on ressent souvent. Le pays est à moitié jungle, moitié montagneux. Avec 39 volcans dont trois actifs, les Pacaya, Fuego et Santaguito. Les altitudes vont de 1000 à 4200 mètres, voila comment je me suis prit d’intérêt pour cette aventure. Je me suis dis, Comment ça serait de rouler ces énormes volcans? C’est partit!
Le VOYAGE –
En fait c’était plus qu’un simple périple à vélo, je suis partit avec ma femme un mois avant pour visiter et repérer. Un voyage magnifique entre fungle, ruines Mayas, cultures et surf. On a bien marché et je me suis rendu compte que ca risquait d’être épique à vélo.
Ma femme est rentré en France et moi je suis monté sur mon vélo, mon objectif était simple. Rouler un maximum de volcans, prendre le maximum de sentier et toucher de près l’expérience sacrée du voyage.
PACAYA – AGUA – ANTIGUA
Me voila dans le centre historique de Guatemala city, capitale géante d’Amérique Centrale. Sortir de ce genre d’endroit à vélo n’est pas toujours marrant, mais j’y suis arrivé. Foncant vers le sud, je passais des zones de campagne sympas avant de contourner un lac et attaquer l’ascension du Pacaya. Dur dur pour les jambes après un mois d’arrêt et avec le matos sur le dos.
En arrivant sous le sommet, je dois négocier ferme avec les gardes pour qu’ils me laissent monter rouler le cône sommital. Finalement je peux monter en promettant de ne pas trainer là haut. Et honnêtement en voyant le cône en éruption je n’ai pas trainé. La lave pas long, les souffles, les pierres qui volent, … Je file en descente, me rendant compte de ma chance, en effet le terrain est excellent pour rouler! Je me régale sur les lignes ouvertes et rapides avant d’arriver dans le sinueux boisé. En prenant les sentiers de paysans je file vers l’ouest de la montagne et la quitte complètement évitant le parc officiel … Je me dirige vers mon prochain volcan, Agua que je vois depuis partout.
Finalement je fais la longue montée sur piste à l’arrière d’un pickup avec un groupe de locaux, parfois pendu à l’arrière on peine à rallier Santa Maria de Agua. Le coucher de soleil est génial et que dire de l’ambiance d’un moment pareil.
Le lendemain me voila partit dans une nouvelle ascension, avec un portage final costaud. Mais depuis le sommet 3780 mètres la vue est magnifique. Je peux voir les volcans Acatenango et Fuego, ce dernier est en éruption et envoie des nuages de poussières impressionnants!
La descente commence dans le cratère, dans les blocs et les épingles et finalement le sentier devient extrêmement ludique avec des canyons de sables super plaisants. Je rejoins le bas du volcan toujours vers l’ouest, roulant les sentiers au bords des champs. Et arrive à Antigua. Antigua est l’ancienne capitale, véritable musée à ciel ouvert c’est une ville magnifique avec ses rues pavées et ses 39 église. Je me repose là une journée entière mangeant au comedor et buvant du thé froid toute la journée.
ACANETANGO – LAC ATITLAN
Me voila partit pour le volcan le plus populaire du pays, la montée est brutale avec environ 5 heures de portage, vers la fin on peut enfin voir le volcan Fuego en plein activité. En arrivant au camp de base, je retrouve Elmer mon guide pour la même montagne un mois avant, je l’aide pour le feu et profite du spectacle, le soleil se couche et la lumière joue avec les fumées gigantesques de Fuego. Heureusement que je me trimballe un bon sac de couchage car les nuits sont fraiches au dessus de 3000 mètres. Vers 5 heures je remet le vélo sur le dos et dans la nuit termine l’ascension. En haut le lever de soleil est spectaculaire, quel beau moment. Et que dire du ride derrière? Cette montagne est aussi magnifique qu’elle est grandiose à rouler! Du pur bonheur d’en haut à en bas, du sable mou aux parties rapides en terre, puis la foret native et enfin les champs avec des trails sablonneux rapides!
Je continue la descente, traversant champs et villages et toujours vers l’ouest entame une traversée de 80 kilomètres sur sentiers et pistes vers le lac Atitlan. Ce géant entouré de volcans est une beauté. Je profite du coin, roulant autour du lac sur les montagnes au bord du l’eau et à la fin je traverse un bout du lac sur un bateau.
SANTA MARIA – TAJULMULCO
A ce moment du périple je me sens super bien et j’ai envie de tout rouler. C’est à ce moment que je rajoute le Tajulmulco sur ma liste. Il faut donc gagner un peu de temps pour être sûr de ne pas rater mon avion de retour! Je quitte le lac et le coin à bord d’un bus, le vélo sur le toit. J’arrive à Quetzaltenango, une jolie ville et pars explorer les alentours pour un super ride. Ca promet.
Puis un matin, je quitte la ville, traversant une immense plaine dans le brouillard pour commencer l’ascension du Santa Maria. Dans la montée je m’arrête pour aller voir un volcan actif qui est collé aux flancs du Santa Maria, le Santaguito. Malheureusement les nuages arrivent trop vite et j’ai à peine le temps de l’admirer deux minutes. Je termine mon portage et arrive enfin au sommet, à 3772 mètres d’altitude. Le paysage est fou car je peux voir tout le chemin parcouru mais aussi le prochain objectif! Mais ce ne fut pas ma meilleure idée de monter ce volcan, en effet les 200 premiers mètres de dénivelé sont inroulables .. Ensuite c’est épingles, pièges et pente. Plus bas le sentier devient ludique et la fin est épique, sur un terrain sablonneux ouvert et rapide.
Je rentre a Quetzaltenango, reprend mes affaires et file vers San Marcos. La ville construite sous le Tajulmulco à 1500 mètres, il me faut toute la journée pour monter à 3200 où je fais mon campement dans les bois, encore une fois avec un carton récupéré et servant de matelas.
Je quitte les bois dans la nuit après deux attaques de chiens sauvages voulant me piquer ma nourriture. Je termine la terrible ascension, par la route pavée d’abord puis un portage. C’est vraiment immense, j’assiste au lever de soleil sur un paysage de collines et de volcans spectaculaire. Le sommet est très different, très rocailleux et clair, le vent souffle fort. Une belle ambiance montagne sur le plus haut sommet d’Amérique Centrale culminant à 4200 mètres. La descente est varié et super. Mais surtout longue! Quasiment que du sentier pour redescendre à San Marcos.
C’est la fin du périple, de la ville je prend un bus pour rallier Antigua et rouler encore un peu avant l’avion. Quel bel endroit.
Ce voyage fut magnifique, simple et grisant. Avec enormement de rencontre et un sentiment d’aventure authentique. Un moment intense dans la vie d’un vététiste et d’un humain, parce que tout ceci n’était pas juste une histoire de vélo, mais c’était à propos de la vie et de la poursuite du bonheur. Regarder le soleil, saisir des opportunités et être heureux.
Les vélos sont que des morceaux d’alu, ce sont juste des outils.
La vie est une chance.
Guatemala is a small country in Central America, it’s surrounded by the Pacific ocean and the Carabian sea. With Mexico making the northern border and Honduras at the south.
It’s a maya country, creating a vibriant culture in the art and lifestyle. The country is half jungle half mountainous, with 39 volcanoes including three active, Pacaya, Santaguito and Fuego (literally Fire!). Altitudes gos from 1000 to 4200 meters, and that’s how I got interested in that adventure.
I asked my self, how could it be to ride those big volcanoes? Let’s go!
The TRIP –
Actually I stayed un Guatemala one month before taking my bike for this two weeks adventure in the volcanoes. I was tripping with wife, visiting the mountains, lakes and ocean. It was an incredible month, we had a awesome time in the Flores area visiting the Maya cities. Surfing was good too, but after one month my wife left me. It was time to get on the bike!
PACAYA – AGUA – ANTIGUA
The first part of the trip was a bit gnarly! After making my bag and setting the trip, I had to escape by bike from Guatemala city. A hell of a city ride in Central America, exiting a capital. I rode out the city and reach some nice country side before starting the climb of Pacaya an active and famous volcano near the city. It was hot and tough for my legs after a one month break. But I reached the flat before the summit crater, where I negociated with the ranger to go at the summit. I promised to be quick and they let me in. I was stoked to be on top, watch the eruption, the lava and the incredible landscape. It was sketchy, looking at the fying rocks, so I did my videos quick and left! Going down, I realised how lucky I was on that trip because the soil was made of balck sand. The riding was pure joy!
I found some local trail to link some comunities and reached the west side of the mountain where I climb to another village. I hitchiked with a bunch local, ladies, men and kids to the village of Santa Maria. The sunset on the volcanoe of Agua was incredible. And I found a place in a homestay for the night. Next day I cilmb to the summit of Agua volcano, a good climb finishing with a serious hike a bike, until 3780 meters the top. At the summit the view on my next goals was beautifull, actually this is something special in Guatemala because I could see the next volcanoes from almost everywhere I was, making a special atmosphere as all those mountains are huge.
Going down Agua was sick, the dirt was like yellow and thin making a beautifull dust cloud behind me. I went down all the way to Antigua, the old capital of Guatemala. The city is like a open sky museum, with paved street, 39 churches and incredible view on three huge volcanoes around.
ACATENANGO – ATITLAN LAKE
I took one full day to rest in Antigua, eat local food at the comedor and drinking iced tea. From there I setted up my ride on the Acatenango volcano, most popular volcano in the country. So I climb to the bottom of the trail where I started the hike a bike, it’s basically a 5 hours hike a bike to the campsite. Where I could hang out with Elmer a guide I knew from my climb here one month ago, watching the massive eruption from the bonefire until dusk was a strong moment. The night wasn’t bad, I was carrying a good sleeping bag. Around 5am I started the final climb in the dark, and watched the sunrise from the top with 20 other people. Beatifull show and awesome ride. It’s even hard to describe how good was the downhill especially with a real mountain bike, a Rocky Mountain Thunderbolt, with big tires and rotors. It starts at 3976 meters high on soft sand for a while before the hard pack dirt in the forest and finally back in the sand across the field at the end. A huge downhill I will remember!
After the volcano I wanted to reach the Atitlan lake in the same day, going trough the villages and country side, it was nice, long and hot. But I manage to make all the downhill on some local trails, sometimes terrible and sometimes awesome! Going trough coffee feld is pretty good …
I reached the lake, and rode around. Riding some mountains surrounding the lake for two days, I took a boat to cross it at some point.
SANTA MARIA – TAJULMULCO
At this point of the trip I was feeling so good and wanted to ride all the peaks I could see, but the time was running. I decided to finish my trip on the Tajulmulco, the highest point of central america. Because of that decision I had to save some time, so I jumped on a bus with the bike to escape the Atitlan lake and reach the next city of Quetzaltenango. From there I did a bunch of good ride, and one misty morning I crossed the flatland to the Santa Maria volcano, this big one is 3772 meters high right above the third active volcano, the Santaguito. When I reached this one the clouds just came and I could only see it for two minutes! Than I hike my bike to the summit. Not the best idea because the first 200 meters are unrideable. Even with that the downhill was beautifull with funky tricky switchback just like home, deep forest ride and finally some dry and fast trails back to Quetzaltenango. From there I rode to San Marcos, a terrible ride on the road. But San Marcos is the city below the Tajulmulco, and the climb starts here, from 1500 to 4200 meters. I found another cartboard for the night and climbed to 3200. A chill night in the forest, the wild dogs came two time to steal some food and I had to trow rocks a couple of time.
For the final climb I started in the night, to try to sea the sunrise from the top. The climb was so tough on the paved road and than a huge hike a bike (again) to the summit. It was different from all the rest with white rocks and sand, rocky trails and technical sections. The view was crazy standing so high on the country is truly unique.
I was stoked to make the final downhill to the city, it was so long and almost 100% on trails! I found a parallel trail to the road, with fast and sections.
Arriving in San Marcos marked the end of the trip.
I took the chicken bus on the next day to head back to Antigua and ride a few more with no camera. Just ride and fun, on sandy trails. And eventually went back to Guatemala city the night before my flight back home. A long journey across the Atlantic ocean and back to winter life.
This trip was beautifull, simple and fun. With lots of meetings and great adventure feelings, following the flow and energies. A intense moment in my life as a mountain biker and human, because this was not about riding bike, it was about life, taking chances. Watching the sun and finding hapiness. Bikes are just peace of stuff, they are tools.
Life is a chance.
VIVE LA VIE
Tito
Photo, Vidéo, Voyage